Une étude scientifique sérieuse
Dans son article publié en octobre 2011 dans les annales d’épidémiologie, le chercheur M. Fellini fait état des conclusions de son étude, réalisée dans des élevages de poulets et de dindes, destinés à la consommation. Elle avait pour objectif de tester l’hypothèse selon laquelle l’exposition aux virus oncogènes des volailles de ceux qui travaillent dans ces élevages et de la population générale était associée à un risque accru de décès suite à un cancer du foie ou du pancréas. L’objectif était également d’identifier de nouveaux facteurs de risque.
Des conclusions inquiétantes
Les conclusions de cette étude pilote sont particulièrement inquiétantes. Elles indiquent que le travail d’abattage et de capture de poulets vivants pourrait être la cause de cancer du pancréas. L’abattage serait également associé au cancer du foie. La même équipe a également réalisé une étude préliminaire sur le lien entre ces activités et le cancer du poumon dont les premiers résultats ne sont guère plus positifs… D’autres études doivent être conduites pour confirmer ces premiers résultats. Il n’en demeure pas moins une surmortalité par cancer évidente dans les élevages de volailles.
Nous sommes tous concernés
Pour les auteurs, ces observations ne concernent pas seulement ceux qui travaillent dans des élevages de volaille car la population générale est également exposée à ces virus. Ce sont des virus qui contaminent et provoquent le cancer chez les poules et les dindes, tels que le virus aviaire de la leucose et du sarcome (ALSV), ou celui de la maladie de Marek.
Certains sont parmi les agents oncogènes les plus puissants connus chez les animaux. Ils n’infectent et ne provoquent en théorie de cancer que chez les oiseaux infectés. Les humains y sont exposés au contact des animaux infectés, mais aussi par la consommation de leurs produits et sous-produits consommés crus ou mal cuits (viande, œufs) mais aussi via certains vaccins développés dans des œufs tels que ceux du typhus, de la fièvre jaune, de la rougeole, des oreillons et… de la grippe… Or certaines études ont trouvé des anticorps aux virus aviaires chez des individus travaillant dans des élevages de volailles ainsi que dans la population générale.
Repenser nos modes de vie et de consommation
Bien qu’il ne s’agisse ici que de résultats préliminaires, l’inquiétude est de mise. Combien encore faudra-t-il de morts tragiques et prématurées pour que les bonnes questions soient posées ? Combien d’études documentées pour prouver l’évidence ? Il est temps de remettre en question nos modes de vie et deconsommation en mettant un terme à notre consommation de viande ! En devenant végétarien (ou en diminuant progressivement sa consommation de viande, ACPV), on épargne non seulement la vie d’innocents, mais on contribue à un avenir meilleur pour soi, et pour laplanète !
Source des photos:
http://vivresimplement.webou.net/vs057.html
Source de l'article:
http://www.one-voice.fr/sante-sans-torture/cancers-dans-les-elevages-de-volailles-2/